Le réveil a été difficile ce matin. Nous pas parce que nous avons fêté la veille, mais parce que nos corps ne semblent plus vouloir tenir le coup. Le sommeil se fait dur à trouver et la poudreuse ne ménage pas nos jambes, qui sont de moins en moins coopérantes. On réussit tout de même à se préparer et à attraper la navette de l'hôtel qui nous amène à Elbruz pour une deuxième journée.
Le beau temps est encore au rendez-vous, et des centaines de skieurs aussi. C'est samedi. Après deux longues et pénibles descentes, nos jambes et notre grande patience dans les files d'attente ont eu raison de notre amour du sport. On décide donc de retourner au village afin de planifier nos prochains jours et notre retour à Moscou. On rencontre Arseni, un des amis de Powet, en bas de la montagne et on lui donne nos 3 billets de remontée. Il est bien content.
L'accès à internet dans le village de Terskol existe à un seul endroit : le bureau de poste. On se croirait dans les filles de Caleb. Les 2 ordinateurs disponibles semblent avoir survécu au bogue de l'an 2000 et lorsqu'un villageois envoie un fax, ça coupe la connexion pour une minute ou deux. Mettre à jour le blogue m'a donc pris 2 heures, même si tous les textes et photos avaient déjà été préparés.
Une fois les affaires électroniques réglées, nous retournons à notre hôtel et contactons Powet qui nous invite chez lui pour nous aider à acheter nos billets d'avion pour Moscou. On commence à être à l'aise pour se commander à déjeuner mais de là à acheter des billets d'avion sur un site russe, c'est au-delà de nos connaissances linguistiques. Jany décide de rester à la chambre d'hôtel pour se reposer.
Une fois les billets achetés, nos nouveaux amis nous ont offert à souper (des patates) et nous avons pu en apprendre plus sur la culture russe. Yannick ne se pouvait plus lorsqu'il a appris de "carotte" en russe de prononçait "markov". Andrei a sûrement dû se faire tabasser à la petite école.
Plus tard les amis de Powet nous proposèrent d'aller dans les bars de la station de Cheget, l'autre montagne de la région à 2 minutes de taxi. Yannick et moi avons eu bien du plaisir. Il a battu quelques Russes au ping pong et je me suis retrouvé sur la piste de danse. Ceux qui me connaissent comprendront que cela signifie que j'ai beaucoup bu.
Vue d'Elbruz
Vache ordurivore
Yannick, Ury, Arseni, Sveta #1, Sveta #2 et Powet qui mangent des patates
Duel de ping pong Canadorusse
Yannick qui ne veut pas partager l'alcool
Martin en transe sur le dance floor
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