3 mars 2010

St-Petersbourg

par Martin

Notre escapade de 24 heures à St Petersbourg s'est super bien déroulé. On a dû marcher au moins 800 km tellement on a mal dans les jambes! La ville est nettement plus jolie que Moscou. Plus de vieux bâtiments, dont l'architecture est vraiment impressionnante.

Nous avons visité le musée de l'Hermitage, le plus grand musée au monde. Je me suis dit que c'était simplement un coup de pub, que tous les musées se proclament comme étant le plus grand. Et non. C'était foutument grand : 1000 salles et quelques 3 millions d'items exposés. On s'est perdu une couple de fois et ça nous a pris un bon 15 minutes à réussir à trouver la sortie. On a vraiment été impressionnés par l'architecture du musée en tant que tel, qui est en fait la résidence d'un Tsar.

Le soir, nous voulions aller dans un bar et j'avais pris en note quelques adresses dans un journal local. Finalement, nous en avons visité deux, et les concerts étaient déjà terminés au deux endroits. Il faut dire qu'on était mercredi et qu'on s'est décidé à aller dans les bars à 11 heures... On a quand même réussi à boire plusieurs bières et à rentrer à pied puisque le métro fermait à minuit. Une marche d'environ une heure dans un St-Petersbourg glacial.

Néanmoins, la visite éclair à St-Petersbourg en valait vraiment la peine! Nous retournons retrouver Yannick à Moscou demain midi grâce au train grande vitesse. 4 heures de train au lieu de 8, c'est très apprécié. Espérons qu'il n'aura pas mis le feu à l'auberge.

 
Martin, dans le train, pas peu fier de sa bière d'un litre

  
Une église quelconque

  
L'Hermitage

  
Une des 1000 salles de l'Hermitage

 
Un bâtiment dont nous ne connaissons pas le nom et encore moins l'utilité

Moscou, seul, ou presque

par Yannick

Martin et Jany ont décidé d’aller à Saint-Petersbourg. Pour ma part j’avais l’intention d’aller voir une partie de la KHL et j’avais le feeling que Moscow avait beaucoup plus à offrir que ce qu’on avait vu. J’ai donc pris la décision de rester ici et d’apprendre à connaître cette mégapole. J’ai passé toute la matinée à marcher dans les rues de la ville et sur les terrains de l’université, ou les chats sauvages abondent! Je me suis également fait deux nouveaux amis, Casper et Bob. Ces amis sont bien réel, il ne s’agit pas de Bob l’éponge ou de Casper le Fantôme

Il me fallait quand même des billets pour la game de ce soir entre Dynamo contre Salavat. Comme toutes mes ressources étaient épuisées j’ai appelé mon ami Andrei qu’on avait rencontré à Dumbay bien sur la brosse. En vérifiant il s’est rendu compte que la partie que je voulais voir était à UFA, à 3h de route. Il a donc entrepris les démarches et c’est finalement le HC MVD que nous sommes allés voir! Il avait tout préparé, même un plan pour se rendre.

La partie était vraiment bonne, MVD a gagné 3 à 2 et les 2 gardiens de buts ont fait de l’excellent boulot. On se rend vite compte par exemple que la KHL n’est pas et est loin d’être la NHL. Premièrement le billet pour la game nous a couté 190 roubles (7$). Nous étions à 10 rangées de la glace, sur la ligne bleue de l’équipe locale. Un billet comme celui-ci au centre Bell ne coûte pas moins de 200 $. Il y avait tout au plus 3000 personnes dans les gradins. Par contre ces 3000 personnes sont aussi bruyantes que les 21 000 qui assistent au match des Canadiens. Autre particularité, un gros chip, un Fanta et un gâteau m’ont couté 100 roubles, soit environ 3$. Vous vous demandez pourquoi j’ai pris un Fanta? Ils ne servent pas de bière à l’aréna! Ils en vendent dans le metro, dans tous les stands à souvenir mais pas au match de sports… Rien de plus normal voyons!

Après la partie Andrei nous a proposé un rendez-vous pour aller visiter Moscow la nuit. Nous somme revenus à l’auberge en prenant bien soins de s’acheter 2 bouteilles de Vodka, des Red Bull et du jus de pommes en l’honneur de Karoline! À 1h du matin nous avons rejoint Andrei, qui est un Scientifique Russe, et nous sommes partie en voiture à la recherche des plus beaux paysages nocturnes de la ville. Nous sommes arrêtés à l’université voir une des 7 sœurs de Lénine. Les sœurs de Lénine sont des gratte-ciel, ou plutôt de colossales constructions plus horizontales que verticales bâties dans l’ère soviétique en réponse au Empire state buildings Américain. Nous somme ensuite allés sur la colline voir la plus belle vue de Moscow, au musée de la guerre et on a terminé la balade par un tour du centre ville. Comme vous pouvez le constater, les photos témoignent très bien de mon état… c’est flou!

 
La soeur de Lénine

  
Elle est pas toute petite la soeur à Lénine

  
Mise au jeu

  
Fair play

  
La soeur de Lénine est plus belle une fois que t'es chaud

  
Moscou aussi

  
Centre de ski au milieu de Moscou

 
Casper le fantôme

2 mars 2010

Moscou, jour 2

par Martin

Aujourd'hui, même s'il n'y a pas beaucoup de chose à raconter, ce fût une très agréable journée à Moscou. Nous avons profité d'une journée complète pour se promener en ville. Yannick n'a malheureusement pas réussi à acheter ses billets de hockey par contre. On dirait que personne est au courant qu'il y a une game demain et comment se procurer des billet. Et ce, même à la billetterie. Il faut dire que notre manque de vocabulaire russe et leur manque de vocabulaire anglais n'aident pas.

Jany et moi avons acheté nos billets de train pour St-Petersbourg. Nous partons cette nuit à 1h pour une longue route de 8 heures. On sauvera donc une nuit à l'hôtel.

Nous sommes allés prendre un verre dans un bar qui s'appelle le Rolling Stone, avec le même logo que le magazine. Le service était encore plus froid que la bière. Mais c'était la première fois qu'on avait droit à du pain toasté en sol russe. On était pas peu impressionnés.

Avant de prendre notre train, Jany et moi sommes retournés à la Place Rouge pour faire de la photo de nuit.

C'est tout. Je vous avais avertis qu'il n'y avait rien à dire!

 

  

 

 

  

  

  

  

  
Faute de trépied, on prend ce qu'on peut!

1 mars 2010

Corruption

par Yannick

C’est un peu à contrecœur que nous avons quitté Terskol ce matin. Nous nous y sommes faits de bons amis et la place est franchement charmante. Malgré les difficiles conditions de neige et un régime alimentaire où l’aliment le plus exotique était la carotte nous nous sommes vite faits au rythme de vie des montagnes caucasiennes.

Nous nous somme levés vers 10h pour aller manger un dernier « Hitchin », des œufs aux tomates et pour la première fois en Russie, du pain et du fromage! La seule différence c’est que cette fois le pain était moelleux. Terskol a plus de restaurants per capita que n’importe quelle ville Canadienne. Chacun de ces restaurants est identique et sert exactement la même bouffe. Mais malgré tout on s’y fait et on fini par apprécier le manque de diversité culinaire.

Une fois le moment de quitter arrivé nous étions vraiment intrigué de savoir quel plan de Russe nous attendait. Est-ce que le taxi serait une Lada, un tank ou un ski doo? Surprise, notre taxi est un mini van et le conducteur respecte la plupart des règles de conduite. Nous nous rendons donc en toute quiétude à l’aéroport de Mineralnye Vodi, quel soulagement!

C’est à l’aéroport que les choses sont redevenues normales. Le policier à l’entrée a vite remarqué que nos enregistrements expiraient la veille de notre départ. Il nous a donc convoqués dans le bureau de son supérieur, le général dents dorées. Une fois en haut les tractations entre 3 policiers se faisaient en russe. Un d’eux nous a baragouiné qu’il voulait 5000 roubles pour chaque passeport saisi. C’est le protocole qu’il nous répétait. Mais on savait bien que Saddam Hussein essayait seulement de nous arnaquer. Comme on ne savait pas comment s’en sortir j’ai proposé 1000 rouble pour les 3 passeports. Au final, c’est 2000 roubles que ces bandits en uniformes nous auront dérobés. Cette histoire nous a permis de se rendre compte qu’en Russie c’est des policiers qu’il faut se méfier.

Au moins cette péripétie nous a aussi appris a négocier tout ce qu’on voulait. Ainsi, Martin a habilement corrompus le gars des bagages. Pour 1500 roubles nos 3 sacs de snowboards et le garde-robe de Jany faisaient la route avec nous.

 
Quelque part entre Terskol et Mineralnye Vody

  
Jany qui a l'air tannée de faire de la route

  
Martin assis en arrière comme un bum

 
Le séduisant Yannick

28 février 2010

Cheget

par Martin

Bien que nous n'avions pas eu de très bons commentaires sur les conditions de neige de Cheget, nous avons tout de même décidé d'y aller afin de voir par nous même après avoir préalablement fait la grâce matinée. Les installations n'ont rien à voir avec celles d'Elbruz. Télésièges doubles et simples dignes des manèges d'Expo-Québec, et un t-bar artisanal au sommet opéré par un villageois qui charge 1 dollar pour le prendre. "This is my lift, and you have to pay to take it" qu'il disait. Le dollar en valait la peine par contre étant donné que son installation des années 60 donnait accès à une zone très enneigée de la montagne.

Bien qu'il y avait beaucoup de poudreuse en haut de la montagne, la partie inférieure était tout en glace. Ce n'était vraiment pas plaisant. On payait cher pour la neige que nous avions eu plus haut.

À un point tel que Yannick et Jany ne sont pas retournés au sommet une deuxième fois. Je suis donc retourné avec Anton, un Russe que nous avons rencontré lors de la première descente. Je lui ai expliqué que je n'avais pas eu de plaisir et que j'aimerais bien aller sur l'autre versant de la montagne. L'idée avait l'air de lui plaire et pour cause, les conditions étaient nettement meilleures. Beaucoup de neigne, et aucune glace. À un certain moment, il m'annonça que nous n'étions plus en Russie mais que nous avions traversé la frontière et que nous étions rendus en Georgie. Cool. Moi qui voulait voir du pays!

Lorsque je retournai rejoindre Jany et Yannick en bas de la montagne, ils étaient bien installés sur une terrasse et se moquaient des Russes qui chutaient dans la piste située en face d'eux. C'était plutôt abrupte comme pente et les chutes étaient très fréquentes. Il y en a même qui s'aventuraient avec des trippes et des trois skis. Complètement hilarant de les voir aller. Ils sont fous ces Russes!

Une fois de retour au village, les amis de Powet nous ont encore une fois invités à les rejoindre pour souper dans un café. Nous sommes vraiment tombés sur de sympathiques personnes! On a donc mangé encore une fois des patates mais cette fois nous avons eu droit à de la borsh en entrée, soit une soupe typique de l'Europe de l'Est. Vraiment très bon!

Après le souper, il fallait trouver un guichet puisque nous n'avions plus d'argent ni un ni l'autre. Comme les 2 guichets de Terskol étaient hors d'usage, nous avons décidé de marcher jusqu'à Cheget pour en trouver un fonctionnel. La lune battait son plein et se fût une marche très agréable. Nous sommes même revenus par la forêt en espérant ne pas rencontrer de bêtes sauvages.

De retour à leur appartement loué, nous avons longuement discuté et avons entamé la finale de hockey des Olympiques à la télévision. Nous étions contents de pouvoir l'écouter là puisque nous ne pouvions l'écouter nul part ailleurs. Seule Sveta, une des deux filles qui s'appellent toutes deux Sveta, est restée éveillée avec nous jusqu'à la fin de la partie, qui se termina à 2 heures du matin. Il faut dire qu'elle ne pouvait pas se coucher étant donné que nous étions tous les 3 assis sur le divan sur lequel elle dormait!

Premier remonte-pente de Cheget avec vendeuse de cossins en haut

T-bar de fortune avec planche de bois

 Martin et Anton


Yannick et son nouveau gilet reggae

 Jany ayant des relations avec un âne

 
Yannick, Jany, Powet, Arseni, Martin & 2 x Sveta


Marche nocturne

27 février 2010

Ping pong et danse

par Martin

Le réveil a été difficile ce matin. Nous pas parce que nous avons fêté la veille, mais parce que nos corps ne semblent plus vouloir tenir le coup. Le sommeil se fait dur à trouver et la poudreuse ne ménage pas nos jambes, qui sont de moins en moins coopérantes. On réussit tout de même à se préparer et à attraper la navette de l'hôtel qui nous amène à Elbruz pour une deuxième journée.

Le beau temps est encore au rendez-vous, et des centaines de skieurs aussi. C'est samedi. Après deux longues et pénibles descentes, nos jambes et notre grande patience dans les files d'attente ont eu raison de notre amour du sport. On décide donc de retourner au village afin de planifier nos prochains jours et notre retour à Moscou. On rencontre Arseni, un des amis de Powet, en bas de la montagne et on lui donne nos 3 billets de remontée. Il est bien content.

L'accès à internet dans le village de Terskol existe à un seul endroit : le bureau de poste. On se croirait dans les filles de Caleb. Les 2 ordinateurs disponibles semblent avoir survécu au bogue de l'an 2000 et lorsqu'un villageois envoie un fax, ça coupe la connexion pour une minute ou deux. Mettre à jour le blogue m'a donc pris 2 heures, même si tous les textes et photos avaient déjà été préparés.

Une fois les affaires électroniques réglées, nous retournons à notre hôtel et contactons Powet qui nous invite chez lui pour nous aider à acheter nos billets d'avion pour Moscou. On commence à être à l'aise pour se commander à déjeuner mais de là à acheter des billets d'avion sur un site russe, c'est au-delà de nos connaissances linguistiques. Jany décide de rester à la chambre d'hôtel pour se reposer.

Une fois les billets achetés, nos nouveaux amis nous ont offert à souper (des patates) et nous avons pu en apprendre plus sur la culture russe. Yannick ne se pouvait plus lorsqu'il a appris de "carotte" en russe de prononçait "markov". Andrei a sûrement dû se faire tabasser à la petite école.

Plus tard les amis de Powet nous proposèrent d'aller dans les bars de la station de Cheget, l'autre montagne de la région à 2 minutes de taxi. Yannick et moi avons eu bien du plaisir. Il a battu quelques Russes au ping pong et je me suis retrouvé sur la piste de danse. Ceux qui me connaissent comprendront que cela signifie que j'ai beaucoup bu.

Vue d'Elbruz

Vache ordurivore

Yannick, Ury, Arseni, Sveta #1, Sveta #2 et Powet qui mangent des patates
Duel de ping pong Canadorusse

Yannick qui ne veut pas partager l'alcool

Martin en transe sur le dance floor

26 février 2010

Elbruz

par Martin

Ce matin, nous avons pris la navette gratuite de l'hôtel à 8h30 pour aller rider à Elbruz. La vue d'en haut était complètement hallucinante. Nous n'étions pas au sommet de la montagne, soit 5642 mètres, mais presque. Il y avait des montagnes à perte de vue. Les endroits où les Russes skiaient n'était pas beaucoup remplis de neige étant donné qu'il ne semble pas avoir neigé depuis quelques jours, donc nous avons dû sortir des sentiers battus. Зa en a vraiment valu la peine. De la grosse poudreuse et des randonnées dans les canyons. On ne savait pas trop où cela allait nous mener mais les conditions étaient trop alléchantes. Finalement, aucun problème, le bas du canyon nous menait pas trop loin de la station.

Nous avons rencontré Powet, un Russe bien sympathique, en bas du sentier. Nous avons échangé nos numéros de cellulaires russes et avons convenu d'aller prendre un verre ensemble. Son anglais est très bon donc nous pourrions en savoir plus sur les environs. Nous l'avons recroisé en fin de journée et il nous a expliqué qu'il existait un sentier dans les bois qui descendait jusqu'au village de Terskol, où est notre hôtel. Nul besoin de prendre un taxi ou d'attendre notre navette. C'était quelque chose. Du genre de cross-country boarder cross. Arrivés à l'hôtel, nous nous sommes finalement donné rendez-vous pour souper.

Powet était accompagné de sa femme et 3 autres amis tout aussi sympathiques. En plus, ils parlaient tous un peu anglais, donc on a passé une belle soirée. Lui aussi végétarien, il nous a aidé à commander des trucs sans viande. On était vraiment content de pouvoir explorer un peu plus le menu russe. Finalement, on a mangé exactement la même chose que d'habitude : des patates, des oeufs pis des tomates. Jany a eu le luxe d'avoir une soupe.

Vue d'en haut d'Elbruz

Des montagnes russes

Sommet d'Elbruz

Martin sur une dameuse qui n'était pas eu courant de l'opération déneigement

Photo prise à contre-jour

Des montagnes russes

Nos nouveaux amis Russes. Powet est le 3e à droite. Les autres on ne sait pas leurs noms.

25 février 2010

Plan de Russe

par Martin

Nous avions rendez-vous ce matin à 9h pour un dernier déjeuner en règle avec le Doc et Leila. Le Doc nous avait organisé un lift pour Elbruz à 10h. Il nous a même réservé un hôtel à Elbruz. Ce gars-là est vraiment synonyme de pratique. Leila, elle, semblait bien émotive ce matin. Je crois que c'est plutôt rare qu'elle s'attache à des clients et qu'elle les invite au bowling. C'est vrai qu'on est pas mal fins. Elle nous a même offert des petits souvenirs avant notre départ!

Une fois 10h et notre lift arrivé, ça commença à être moins la joie. Nous allions passer les 6 prochaines heures dans une petite voiture avec les sacs sur le toit. Jusque là pas de problème. C'est lorsque notre champion a commencé à attacher nos sacs avec du papier collant sur le toit de son char qu'on trouvait ça moins drôle. 400 km à parcourir à vive allure sur les routes russes avec des nids de poules dignes de Montréal. Avec nos bagages qui tiennent avec du petit tape transparent. On y croyait pas. Même le doc semblait septique. Quand je lui ai demandé s'il pensait que ça allait tenir il s'est contenté d'un "I don't know". Je m'ennuyais des élastiques de notre chauffeur de taxi de Mineralnye Vody. Finalement, son plan à lui était pas si pire que ça. Yannick a cru bon de nous faire remarquer qu'il utilisait le même tape pour mettre ses posters de show sur les poteaux à Québec. C'est vraiment rassurant quand on sait que ses posters ne tiennent pas tout le temps.

On part. Yannick avait décidé que c'était moi qui était assis devant étant donné que mon russe est bon. N'importe quoi. À part commander des patates et dire merci, il n'y a pas beaucoup de sujets dont je suis à l'aise de débattre en russe. Au moins j'étais le seul à avoir une ceinture de sécurité. Et quand je l'ai attachée, notre chauffeur l'a tout de suite détachée en me faisant des signes qui voulaient probablement dire que j'en avais pas de besoin. Fuck off. Je la rattache en douce quelques mètres plus loin. C'est toujours bien pas un Russe qui attache nos sacs sur son toit avec du tape qui va me dire comment gérer ma sécurité routière!

Il conduisait vraiment comme un malade. Dépassements à l'aveuglette, conduite dans la voie de gauche pour aucune raison... C'était vraiment n'importe quoi. Comme Yannick et Jany n'avaient pas de ceinture à l'arrière, je leur ai fait remarquer qu'il restait une roulette de tape et qu'ils pourraient peut-être s'attacher avec. Ils ont plus ou moins trouvé ça drôle.

À certains moments, on entendait des bruits de tapes qui lвchait venir du plafond. C'était vraiment rassurant. On jetait des coups d'oeil pour voir si les sacs étaient toujours là. Ils tenaient bon, mais ça bougeait pas mal. Surtout quand notre Jacques Villeneuve s'est mis à rouler à 130 km/h sur l'autoroute et que les sacs voulaient s'envoler. Sérieux, il faut être cave. J'étais convaincu que nos sacs allaient revoler sur le char qui nous suivait et qu'on allait tuer quelqu'un.

On est finalement arrivés à bon port. 6 heures de grand stress. La prochaine fois que je viens en Russie, j'apporte de la corde.

Demain, on va faire du snow sur le mont Elbruz, la plus haute montagne d'Europe!

La remise de cadeau

La pose du tape

Dernière pose avec le Doc

Vue d'Elbruz sur le chemin

Notre nouvelle chambre spacieuse