Après seulement 2 jours à Moscou, on avait déjà notre chauffeur personnel qui nous attendait à la porte à 7h15 du matin. Pas trop mal! (On avait bien fait de garder le numéro de téléphone du taxi qui nous avait transporté de l'aéroport à chez Pascal deux jours plus tôt.) On arrive donc à l'aéroport et on nous demande de payer de l'extra pour nos bagages. Environ 100$ chaque. Quand on pense que notre billet d'avion avait coûté 80$, c'est un peu ridicule. D'autant plus que le bureaucratie russe veut que ça prenne toujours une heure pour remplir les formulaires requis pour faire un paiement en argent. On commençait à perdre un peu patience. Finalement, nous sommes entrés dans l'avion dans les temps.
Étant végétariens, Yannick et moi avons eu droit à un excellent repas à bord : une feuille de vigne et un blé d'inde en canne d'environ 7 cm. Jany, quant à elle, a eu droit à un repas 8 services étant donné que Yannick lui avait fait le coup de lui commander un repas Kosher lorsqu'il avait acheté les billets. Elle avait le plus gros repas juif de l'avion. On lui a donc piqué son hummus pour survivre.
Une fois arrivés à l'aéroport de Sochi, c'est la surprise. Ils accueilleront les jeux olympiques de 2014 et leur aéroport ressemble à celle de Varadero en un peu moins chaud. C'est pas vraiment ce à quoi on s'attendait. Aussitôt entrés dans l'aéroport, on se fait sauter dessus par des dizaines de chauffeur de taxi. Les Russes sont en général comme ça: tu as beau leur expliquer que tu ne parles pas Russe, il continue et continue de parler. Parfois même au haussant le ton. Ça donne pas vraiment le goût de l'apprendre, leur langue. Une fois nos bagages en main, soit une heure plus tard, on choisit le chauffeur de taxi le moins tannant pour aller à notre auberge, qui se trouve à Alder, une petite ville pas trop loin. Alors qu'il regarde l'adresse que Yannick avait écrit sur un bout de papier, les chauffeurs se multiplient. Ils semblent tous se demander où ça peut bien être. On finit par se diriger vers la minivan et un des chauffeurs curieux nous lance un "Good luck" dont on se serait bien passé.
Nous nous sommes finalement perdus à 2 reprises avant de trouver le bon endroit. On avait peut-être enfin trouvé l'auberge, mais il y avait personne. Fermée, l'auberge. Et le chauffeur de taxi de nous demander 150$ pour la promenade. Super. C'était peut-être le mois tannant, c'était pas pour autant le plus honnête. On finit par rejoindre la proprio de l'auberge grâce à une fille qui travaillait au dépanneur d'à côté qui nous a prêté son téléphone. La proprio nous annonce que l'auberge est effectivement fermée et qu'elle pourrait peut-être nous relocaliser dans une maison en face. Elle sera sur place d'ici une heure pour s'occuper de nous. Le chauffeur, lui, attend toujours son argent qu'on a pas l'intention de lui donner et commence à perdre patience. On a finalement réussi à lui dealer ça pour 50$.
La proprio arrive et nous installe finalement dans son auberge où il n'y a pas d'électricité, donc pas de chauffage ni d'eau chaude. Elle nous apporte un petit calorifère d'appoint et active le courant pour notre chambre. On devrait finalement pouvoir y passer du bon temps.
On décide d'aller au centre-ville d'Adler chercher un café internet d'où on pourrait planifier nos prochains jours. Savoir le quel bus on doit prendre quand tout est écrit en Russe ne rend pas la tâche très facile. On obtient tout de même quelques numéros d'autobus qui, selon ce qu'on a compris, se rendent au centre-ville. On en prend un dans le lot et on se rend au centre-ville. Facile finalement! Le centre-ville d'Adler, c'est pas mal petit, donc en faire le tour ne prend pas une heure. On trouve un café internet dans lequel tout est à l'effigie de la course automobile et aux couleurs de Ferrari. En plein ce qu'on cherchait! Pour avoir droit à l'accès wi-fi, on doit acheter pour 300 roubles. On a donc bu pour 300 roubles. Bon deal!
On a ensuite trouvé le Rock Bar, probablement un hommage au Bar Rock de Chibougamau, où on a pu souper et prendre un verre. Nous sommes ensuite revenus à l'auberge se coucher.
Demain, on va enfin faire du snow à Krasnaya Polyana!
En attente de la proprio de l'auberge
Notre repas habituel : pain et gouda
Notre grande chambre
Connifères et palmiers
Le café en forme de ferrari
Rock Bar
Un russe une russe, en russe
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire